COMPLEMENT EN DATE DU 15 SEPTEMBRE 1997
Depuis la chute du rideau de fer, l'ouverture des archives de l'Est apporte de nouveaux éléments au dossier. Ainsi on apprend que tous ne furent pas insensibles au sort du camarade Boudarel, après les crimes contre l'humanité, dont il s'est rendu complice en Indochine. Cette lettre reproduite dans le livre de l'historien d'origine tchèque Karel Bartosek, "Les aveux des archives" (Seuil, 1996) montre comment le comité central du Parti communiste français intervint auprès de son homologue tchècoslovaque pour que ce dernier organise le retour en Europe de Boudarel et lui trouve un emploi en rapport avec ses capacités. La requête du PCF, motivée par la solidarité envers un camarade en difficulté, fut pleinement satisfaite puisque Georges Boudarel obtint un poste à responsabilités à la FSM (Fédération Syndicale Mondiale), basée à Prague.
NOTE DE L'EDITEUR LORS DE LA PREMIERE PARUTION EN NOVEMBRE 1991
L'affaire Boudarel vient rappeler aux Français la véritable nature du Viet-Minh et de ses collaborateurs. La guerre d'Indochine ne fut pas une guerre quelconque. Contre les soldats français prisonniers, contre leurs propres compatriotes, le Viet-Minh et les Boudarel ont perpétué un génocide qui n'a d'équivalent au XXème siècle que l'entreprise d'anéantissement nazie.
Thomas Capitaine, qui fut l'une des victimes, témoigne des crimes commis au Camp 113. Si le communisme s'écroule à l'Est en révélant son caractère satanique, n'oublions pas qu'il sévit encore en de multiples points du globe. Il reste à libérer la Chine, le Vietnam et Cuba. Quant à la France, faut-il rappeler que le gouvernement socialiste ne s'y maintient qu'avec l'appui communiste ?