Remonter ] Note de l'éditeur lors de la première parution en novembre 1991 ] [ Préface de Jean-Jacques BEUCLER, ancien ministre ] Déclaration de l'auteur ] Chapitre 1 : "Premier contact avec les Viets" ] Chapitre 2 : "Les camps de représailles" ] Chapitre 3 : "Le Camp 113" ] Chapitre 4 : "Ma tentative d'évasion et ses conséquences" ] Chapitre 5 : "Le camp n°1 et ma libération" ] Annexe ] Texte integral ] Couverture du livre "Captifs du Viet-Minh" ] Vue aerienne du Camp 113 ] Victime anonyme ] Dans l'avion ] Le bol de riz ] Deux prisonniers après leur libération ] Secours aux prisonniers ] Tract de propagande Viet-Minh ] Rééducation politique au Camp n°1 ] Jeux d'échecs (campagne d'émulation) ] Vive la paix : propagande Viet ] Entre Caobang et Namquan ] Bon de commande ] Le mémorial des guerres en Indochine ] Bibliographie sur l'affaire Boudarel ] Une étude de la National Alliance of Families for the return of America's missing servicemen ]

PREFACE

 

Pour avoir subi avec lui la rééducation politique imposée par le Vietminh aux prisonniers de guerre, j’ai bien connu Thomas CAPITAINE... et y ai apprécié sa résistance physique et morale.

Il appartient aux rares rescapés du Camp 113, tristement célèbre depuis "l’affaire BOUDAREL". Dans ce "mouroir", en plus des brimades et des privations communes à tous les centres d’internement, il était soumis aux, fantaisies machiavéliques d’un professeur français qui avait déserté pour devenir "Commissaire Politique" à la solde de l’ennemi.

Thomas Capitaine relate ses deux années de captivité. Il a connu les Camps de représailles, d’où certains disparaissaient sans laisser de traces.

Il nous a fait partager le bonheur d’une première douche après quatre mois de crasse, de poux, d’ascaris et de dysenterie.

Nous vivons sa terrible évasion, presque réussie, l’assassinat de son coéquipier, et le désespoir du retour au point de départ.

Il explique comment BOUDAREL provoquait la mort "sans toucher" :

Dans un style sobre, dépouillé, évident de sincérité, Thomas Capitaine nous révèle aussi le fond de la nature humaine avec ses bassesses... et ses prodiges de générosité. Il nous encourage à la méditation...

 

Jean-Jacques BEUCLER

Ancien Ministre

Ancien prisonnier du Vietminh de 1950 à 1954

Octobre 1991